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Jardin Albert Kahn, Mont-Fuji dans le jardin japonais.
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Jardin Albert-Kahn, Araucaria dans le jardin d'hiver.
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Jardin Albert-Kahn, chemin dans la "forêt vosgienne".
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Jardin Albert-Kahn, écureuils roux dans la "forêt-vosgienne".
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Jardin Albert-Kahn, jardin Anglais.
Un peu d’histoire
Né en 1860 dans le Bas Rhin, le jeune Abraham Kahn arriva seul à Paris à l’âge de seize ans, déjà orphelin de mère.
Devenu Albert Kahn, il fut rapidement employé dans la banque des frères Goudchaux et reprit ses études tout en travaillant.
Pour l’aider, il prit pour répétiteur Henri Bergson qui deviendra un ami proche.
Devenu associé principal de la banque, il loua en 1893 la maison de Boulogne qu’il achètera peu après et sitôt devenu propriétaire, il aménagea un jardin et commença l’acquisition de parcelles mitoyennes en vue d’agrandir celui ci.
Le site deviendra un « jardin de scènes « , juxtaposant différentes ambiances, et fut patiemment élaboré jusqu’en 1910, sur une superficie finale de près de 4 ha.
Ainsi se côtoieront : un village japonais, un jardin japonais, un jardin français, un jardin anglais, une forêt bleue, une forêt vosgienne, un marais et une forêt dorée.
Outre son jardin, Albert Kahn créa une bourse pour permettre à des étudiants de voyager et envoya dans le monde entier des photographes immortaliser des modes de vie menacés par l’industrialisation.
Cette collection d’autochromes, appelée les archives de la planète, reste la plus importante au monde avec 72000 plaques.
Après la faillite de sa banque consécutive à la crise de 1929, la propriété d’Albert Kahn fut saisie, puis achetée en 1936 par le département de la Seine qui ouvrit le jardin au public.
Monsieur Kahn garda l’usufruit de sa maison et mourut en 1940 après une ultime promenade dans ses chers jardins.
Depuis 1980, les jardins ont été plusieurs fois restaurés et ont été récemment complétés par un nouveau musée dessiné par l’architecte japonais Kengo Kuma.
Choses remarquables.
Les deux maison japonaises restaurées, le salon de thé offert par une école japonaise, le verger, le jardin d’hiver, la grange vosgienne, la passerelle en rocaille, le lac japonais et le Mont Fuji…
Faune
De magnifiques carpes koï s’ébattent dans l’étang et l’appel des crapauds accoucheurs retentit parfois au bord des chemins.
Les écureuils sont peu farouches et des chouettes hulottes fréquentent le jardin la nuit.
Flore remarquable
Le jardin abrite des arbres peu communs comme le Pinus ponderosa, le Gingko biloba ‘ st Cloud ‘, l’Ehretia diksonii ou le Diospyros lotus.
Un grand cèdre et un magnifique hêtre pleureur animent le centre du jardin japonais.
→ Retrouvons nous à l’entrée du jardin, 1 rue des Abondances, métro Boulogne-Pont de st Cloud, ligne 10e.